Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

Ce blog présente mon voyage à vélo d'avril 2010 à avril 2011. Au départ projet de tour du monde sur 2 ans, par l'Asie et les 2 Amériques, il s'est finalement arrêté en Asie. C'est un voyage en solitaire, sur un vélo couché (Pioneer), que j'ai tenté de faire vivre a travers ce blog.
Bonne lecture.

ENGLISH google translation
(other languages avaliable)

Recherche

Itinéraire

Pour plus de détails,
veuillez cliquez sur les liens suivants : 

 

Europe

Asie

 

 

31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 07:43

 

voilà 13 jours que je suis a Baku et je ne vous ai pas dit grand chose de mon séjour. Ce qui prouve tout l'intérêt que j'y porte !

Mon séjour a été tout de même égayé par les rencontres a l'hôtel. Un couple portugais-australienne vivant a Macao et rentrant au Portugal par la terre. Deux normands allant en Asie en stop. Un allemand enthousiasmé par la ville. Deux anglais faisant le Mongol Rallye 2010. Un japonais étudiant la littérature russe et fan de Maurice Barres (!). Et, le meilleur pour la fin, Claudio, italien de 26 ans parti de son pays en scooter il y a 4 mois et tentant de rejoindre la Chine puis l'Australie.

RIMG3756

J'ai passé les premiers jours a arpenter la ville a la recherche de quelques fournitures. Dans l'ensemble, cela a été très infructueux.

Pour ce qui est des magasins de vélo a Baku, par exemple, c'est wallou ! Deux ateliers de réparations peuvent être utiles du coté de Velotrek (c'est un bazar, prêt du métro 20 janvar) mais ne comptez pas sur des beaux étales de marchandise Shimano. Ici la qualité c'est russe, sinon c'est chinois.

Je continue donc avec un pneu russe a 3 euros autour de ma belle roue avant a 150 euros... Je suis a peut près sur de trouver mieux a Almaty, Bishkek ou Urumqi...

Pas plus de cartouches a gaz dans cette ville. Mais de la même façon, je trouverai ça a Bishkek.

Pas de papier a cigarette non plus (décidément, quelle ville barbare ! ). Et je dois me résoudre a fumer un excellent tabac avec de grosses feuilles épaisses achetées a Istanbul (et fabriquées dans le Finistère !) qui en masquent tout le gout. A vous dégoûter d'avoir un vice !

J'ai par contre eu la joie de récupérer un colis en poste restante avec une nouvelle béquille (quelle plaie de voyager sans !) et un nouveau pneu marathon XR de rechange a mettre dans les bagages. Avec en plus, le dernier numéro de la Décroissance (vous auriez du voir la tête des deux français rencontrés a l'hôtel quand je leur ai refilé : « Mais ou t'a bien pu trouver ça » !?), quelques conserves la Belle-iloise et des « perles de l'Himalaya », petites fruits séchés excellents pour la santé (notamment pour « renforcer la libido et le tonus sexuel »... voilà qui va m'être bien utile... ).

J'ai également pu trouver de la crème solaire, car c'est paraît il une chose rare en Asie centrale, du chocolat noir (j'en profite tant que je peux car on m'a dit qu'une fois en Chine, c'était fini) et du bon riz basmati.

J'ai également cherché a me procurer de la presse française mais le centre culturel est semble-il le seul endroit ou l'on en vend dans cette ville et il est fermé pour vacances tout le mois d'aout...



Le visa kirghize et kazakh se font en même temps, a l'ambassade du Kazakhstan. Pour ceux qui sont intéressés, voici les informations pratiques, datées d'aout 2010 :

  • Ambassade située a proximité du grand « Concert complex » et de la tour bleu « Europe ». Bus 79 depuis la gare ou 65 depuis Isehir Seher (la vielle ville) ou l'ouest de Fontain's square. Guetter ces deux bâtiments, sur votre droite, et la rue qui part entre les deux. Au départ de cette rue un grand panneau turquoise indique l'ambassade.
  • Délais 2 a 4 jours. Possibilité de ne pas laisser son passeport a la demande de visa pour en démarrer un autre en même temps, l'ouzbek par exemple. Mais dans ce cas, il faudra revenir le donner un matin pour le récupérer l'après midi ou le matin suivant.
  • Kirghize. Cout : 30 euros. Validité : 3 mois. Durée : 30 jours. Nombre d'entrée : 1.
  • Kazakh. Cout : 30 euros. Validité : 3 mois. Durée : 60 jours. Nombre d'entrée : 1. ou Cout : 40 euros. Validité : 3 mois. Durée : 60 jours. Nombre d'entrée : 2.
  • Aucun papier ou justificatifs demandés. Seulement 2 photos et le remplissage des formulaires.



J'ai perdu un peu de temps a chercher un moyen de faire le visa chinois mais c'est impossible en ce moment si l'on est pas azéri ou si l'on ne travaille pas en Azerbaïdjan...



Après avoir arpenté la ville dans tous les sens. Je ne me suis pas senti de jouer au touriste et a part quelques mosquées (qu'il faut chercher!), je n'ai rien visitée La ville offre de toutes façon peu de matière.

Il y a une vieille ville assez charmante mais en travaux en ce moment. Bordée sur la moitie de sa longueur par de hautes murailles crénelées, celle-ci est un véritable maillage de ruelles plus étroites les unes que les autres. Ce qui permet de garder a distance les 4x4 rutilants des ambassades et des compagnies pétrolières. Et offre un peu de calme et surtout un abris au vent qui balaye la ville régulièrement.

Autour de ce centre historique, une première ceinture issue du boom pétrolier du début du XXe, présente des larges avenues, des parcs et des bâtiments le plus tape a l'œil possible. Les mélanges de style sont complets, entre européens et moyen-orientaux, mais partout la grosse patte de l'architecture soviétique a rendu les construction massives, utilitaristes et sans finesse. Certains aimeront sans doute a arpenter ce patchwork de buildings et de vieux palais, mais moi je n'y vois qu'un étalage de fric, une ville sans âme qui, soumise a tellement d'influences, s'est contenter de copier ses modèles au lieu de chercher un style qui lui est propre. A sa décharge, deux plaies se sont successivement abattues sur la ville.

Tout d'abord une montagne d'argent. Au début du XXe, la région de Bakou fournissait la moitie du pétrole consommé dans le monde ! La petite capitale est donc devenu le terrain de jeu de millionnaires. Puis l'annexion soviétique et sa haine des religions (enfin plutôt des autres religions...) qui a détruit une bonne partie des bâtiments sacrés de la ville. Aujourd'hui, depuis le départ des chars, c'est a nouveau le rêve américain qui domine les esprits et les tours argentées poussent comme des champignons. Il n'est pas facile de faire une photo sans avoir dessus un échafaudage, une palissade ou un 4x4 (jamais je n'en avais vu autant).

RIMG3758

La "maison du gouvernement"

 

A Bakou la vie est cher. D'autant plus si vous êtes un touriste. Au bout de quelques jours, je retourne systématiquement la ou on ne m'a pas arnaqué... Par exemple, 1 euros le pain au lieu de 30 centime. Ou 3 euros le thé ! Ou encore, dans un restaurant, 1 euro le verre d'eau, et 3 euros la bouteille (celle que vous achetez habituellement au magasin et sur laquelle il est marqué 40 centime...). Ou 2 euros le sandwich alors qu'il y a une énorme enseigne promettant 2 euros pour ce sandwich plus une bouteille de coca. Et quand vous le faite remarquer, on vous répond que c'est un vieille campagne...

 

Bref. On vous prends souvent pour un pigeon et il faut toujours demander le prix avant et compter sa monnaie après (y compris au bureau de change ou au supermarché !).

 

 

Arrive un jeudi soir en ville, mes visas étaient prêts le mardi après-midi. Le ferry qui traverse la Caspienne pour Aktau, au Kazakhstan, est parti mardi midi. Commence alors pour moi le supplice dit du « Capsian ferry ». Il n'y a pas d'horaire ou de planning pour ce bateau. Donc chaque matin, il faut aller au port ou téléphoner et demander «  Aktau, today ? » et a chaque fois on vous répond « No today. Tomorrow ». Ce qui ne veut pas dire qu'il y aura un bateau demain mais qu'il vous faudra réessayer demain... Le tout se complique un peu quand personne ne décroche le téléphone ou si vous ne parler ni azéri, ni russe. Un solution peut être de téléphoner a l'office du tourisme.

Voici les numéros : le port 44 77 314 et le Tourism Information, 59 85 519.

Bref. La semaine passée, le bateau (car il n'y en a qu'un) était parti le mardi et jeudi. Donc je mise sur ma chance pour avoir une telle fréquence cette semaine aussi. Las... les jours passent et toujours la même réponse. « No today. Tomorrow ». Nous somme maintenant le mardi suivant et ce matin on m'a dit « Peut-être en soirée, réessayez a 15h ». Donc ceci est peut être mon dernier jour dans cette ville.

 

RIMG3759

Le centre ville est propre et net, avec boutiques de luxe et banque a chaque coin de rue.

En attendant, et comme vous avez pu le constater, j'ai passer l'essentiel de mon temps sur internet. J'espère que vous avez bien profitez du blog car je n'aurai pas chaque mois 10 jours a tuer dans un cyber et les prochains messages risquent de ne pas être aussi développés...

Partager cet article
Repost0

commentaires