jeudi | 17/06/2010 | J52 | 88 | km | 5h44 | roulé |
vendredi | 18/06/2010 | J53 | 104 | km | 6h17 | roulé |
samedi | 19/06/2010 | J54 | 96 | km | 6h20 | roulé |
dimanche | 20/06/2010 | J55 | 76 | km | 5h04 | roulé |
lundi | 21/06/2010 | J56 | 75 | km | 5h24 | roulé |
Arrivée en Croatie. Les différences sont fines au début mais finalement notables. C'est la campagne comme on l'imagine en France il y a quelques décennies en arrière. Avec encore des traces de la guerre par endroit.
Je croise des cigognes, parfois en plein village. Le premier soir, je trouve refuge a coté d'une vieille chapelle qui semble au bord de l'abandon. La soirée sera malgré tout un peu gâcher par la sauce infâme que je verse sur mon riz. Croyant lire un mot ressemblant a « bolognaise », c'est en fait une sorte de ketchup sucré et épicé immangeable. Je finis pas jeter les 2/3 de mon repas et finir avec des biscuits.
Le lendemain, 63 gars occupés a fumer des clopes et boire des bières devant une petite épicerie m'apprennent que la France s'est pris 2-0 par le Mexique. Au moins, je ne manque pas grand chose...
Un château d'eau, devenu mémorial de guerre
Le soir venant, je m'arrête demander de l'eau a deux jeunes quand l'orage se met a gronder. Maria et Jéricho m'invitent a rentrer chez eux et même a diner. On passe un moment très sympa, mais je repars sans trop tarder pour trouver un endroit pour la nuit. Se sera juste quelques km plus loin, au bord d'un immense cimetière.
Barbecue et salade de crudités, MERCI ENCORE !
Le lendemain, je croise d'autres voyageurs :
Comme il me reste un peu trop de monnaie croate, je me paye un petit restau. Je ne trouve qu'un 3 étoiles au bord du Danube... Je m'avance prudemment jusqu'au comptoir, jeté un coup d'œil au prix sur la carte. C'est bon ! Il me reste assez. Je passe un super moment. Le service, la cuisine et même la musique sont de qualité. J'ai hâte d'arriver dans des pays ou je suis assez riche pour faire ça plus souvent !
Je rentre ensuite en Serbie. Puis c'est a nouveau le déluge :
Welcome to Serbia !
Tout est trempé, je suis au bord d'une ville donc j'ai peu d'espoir de trouver un coin correct pour camper... Je me résout donc a chercher mon premier hôtel. La ville semble glauque et triste. Vous me direz, elle s'appelle Novi Sad...
20 euros pour une nuit au sec, une bonne douche, quelques info en anglais et 2 reportages sur Arte.
Ça les valaient !
La ville suivante est beaucoup plus joli, mais le soleil n'y est sans doute pas étranger. La route n'est plus plate. Ça monte et ça descend continuellement. Je me tape des 200m de dénivelés plus d'une fois. Et le temps couvert m'empêche parfois de profiter pleinement de la vue méritée.
Arrivant dans la banlieue de Belgrade, je me résout cette fois a demander a une sympathique famille si je peux camper dans le jardin. Et je fais bien ! La rencontre est sympa et je profite des reste d'une sorte de goulasch délicieuse, d'un ou deux verre de prune maison et de discussions sur fond de Brésil-Cote d'Ivoire.
La traversée de Belgrade, le lendemain, est un peu chaotique et eprouvante. Voitures, travaux, saltee, bruit... Pas facile pour un petit vélo dans tout ça. Je profite juste de la visite d'une église majestueuse et d'un peu de junkfood dans le quartier étudiant et je quitte la ville sans avoir trouvé un cybercafé ou un magasin de vélo. Ca monte, ca monte... puis ca descend fort. J'arrive en bas d'une immense cote juste avant un nouveau deluge.
Mon abris de ce soir sera inespéré : un parc introuvable si je n'avais pas demandé a un habitant. Je passe même un petit moment sympa avec le jeune gardien et deux de ses amis.
Pour résumer mes impressions sur la Serbie. C'est très sale, les voitures vous frôlent souvent et crachent une fumée noire pas très réglementaire, il pleut tout les jours mais les gens sont très accueillants et chaleureux. Serieusement, je ne peux pas deplier une carte au bord de la route sans que quеlqu'un me demande si j'ai besoin d'aide.
Voilà pour le moment. Je serai en Roumanie demain. Les prochaines nouvelles dans peut-être longtemps, en fonction des cybercafés.
Bises