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Présentation

Ce blog présente mon voyage à vélo d'avril 2010 à avril 2011. Au départ projet de tour du monde sur 2 ans, par l'Asie et les 2 Amériques, il s'est finalement arrêté en Asie. C'est un voyage en solitaire, sur un vélo couché (Pioneer), que j'ai tenté de faire vivre a travers ce blog.
Bonne lecture.

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Europe

Asie

 

 

28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 09:28

 

 

Salut a tous.

 

Quelques nouvelles fraiches ! Je suis toujours Bishkek ou je végète tranquillement entre internet, recherche désespérée de livres en français et discussions avec les autres voyageurs. Mon visa chinois se fait plus que désirer. J'ai refiler le problème a un contact pêché sur internet, qui m'a amené a une agence, ce lundi 20 septembre (je suis pas suffisamment casse-cou pour tenter de le faire par moi même). J'ai eu le droit a la complainte habituelle « avant c'était plus facile mais depuis quelques mois les règles ont changé » etc. C'est en même temps vrai, et en même temps je soupçonne fortement les agences de surestimer les difficultés pour justifier leur tarifs (135 euros pour une semaine et 160 euros pour 1 jours)... Bref, l'ambassade est ouverte 3 jours par semaines (mais ce mercredi est férié en Chine) donc j'attends le visa pour vendredi, puis pour le lundi suivant (au passage je demande innocemment par mail si je peux payer le tarif normal puisque du lundi au lundi pour moi, ça fait une semaine...). Hier, donc, je me présente a l'agence, personne. Je fini par appeler mon contact, qui me perd en explications plus ou moins compréhensibles. Bref, mon visa a été refusé vendredi, et l'agence a refait un tentative lundi mais en tarif normal suite a mon mail ''innocent''. Ce qui, avec la semaine de vacances chinoises qui s'annonce, nous amène au 8 octobre !!

Je m'apprêtais a aller visiter le pays pour revenir a Bishkek chercher mon passeport avant de ressortir du pays, mais ce matin un mail m'avertit que le processus ''visa urgence'' me permet de le récupérer demain... Donc j'attends toujours...

 

 

RIMG3896

La "maison blanche", siege du gouvernement

 

Pour ce qui est de la ville. Je maintiens ma première impression : ce n'est pas Paris, Budapest ou Istanbul, mais c'est sympa, et la vie ne coute rien. Par contre impossible de trouver du tabac a rouler, et, plus surprenant (quoi que), des livres en français. J'ai réussi aujourd'hui a obtenir de l'Alliance française une pile de journaux et magazines plus ou moins récents. Ce n'est pas idéal pour le rapport temps de lecture / poids et encombrement, mais ces semaines de sédentarité et de transports motorisés ont eu raison de mon stock de livres. Je viens de commencer mon dernier roman (les 3 mousquetaires, 900 pages avec les commentaires) mais a chaque page lue je culpabilise comme le naufragé qui ne respecte pas les rations d'eau qu'il s'est lui-même fixé... Je ne désespère pas de rencontrer des voyageurs francophones dans le même état que moi pour un échange salutaire.

 

RIMG3889

Le bazar de Dordoy, constitué de piles de containers s'ouvrant en magasins

 

Pourtant, des voyageurs, j'en ai vu défiler depuis que je suis a Sakura Guest House. Un couple de coréens venu de Vladivostock en moto, deux jeunes anglais revenant des Pamirs a vélo, un américain en tour du monde depuis 18 mois, 14 lycéens allemands et leur prof de géographie voyageant 4 semaines dans le pays, histoire de bien commencer l'année, un japonais vivant en Ouzbékistan et venu refaire son visa, un architecte espagnol qui après 1 an de voyage en Asie du sud-est s'est décidé, plutôt que de rentrer a Barcelone, a prendre une autre année pour l'Asie centrale et orientale, un couple d'allemand, un de polonais, 3 autres polonais en route pour la Chine, une australienne passionnée de civilisations antiques déménageant de son pays vers la Syrie tout en parcourant l'Asie dans le désordre (avec 2 immenses sacs a dos!), une jeune allemande un peu paumée mais plus libre que l'air... Et le tableau ne serai complet sans la famille des gérants : mère kirghize, père japonais et 2 adorables fillettes qui jouent au milieu de tout ce monde et dont la plus jeune coure se cacher dans les bras de sa mère quand un étrange touriste barbu tente de lui dire bonjour en japonais (c'était pas moi mais l'espagnol!).

 

Bref, il y a de quoi discuter des heures avec tout ce petit monde !

 

RIMG3917

 

Pour ce qui est de se nourrir, ca va du casse-croute fri a 30 cents dans la rue au bon petit plat coréen préparé par les deux motards, en passant par... les saucisses Disneyland !

 

RIMG3894

Le chapelier fou et son ami lapin a l'heure du thé...

 

 

Quant au genou, il va beaucoup mieux même si je le sens encore parfois. Je ne pédale plus mais je marche, donc on verra bien quand je reprendrai la route...

 

Je vous laisse. Quand j'aurai enfin mon précieux visa, vous aurez droit a un petit message avant que je m'élance a l'assaut des montagnes kirghizes. Assaut qui sera forcement prudent et raisonnable car l'hiver arrive et certains cols que je voulais emprunter seront bientôt fermés. Mais la montagnes, c'est beau d'en bas-aussi !

 

Bises

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 07:50
DATE






Moyenne Ville Nuit Vélo

GEORGIE ET AZERBAIJAN








10/08/2010 J 106 82 km 5 h 26 15.09 Akhaltsikhe Camping sauvage
11/08/2010 J 107 76 km 6 h 27 11.78 Akhalkalaki Camping sauvage Hernies sur le pneu avant
12/08/2010 J 108 94 km 6 h 53 13.66
Camping sauvage
13/08/2010 J 109 93 km 5 h 22 17.33
Camping sauvage
14/08/2010 J 110 123 km 7 h 9 17.2
Camping sauvage
15/08/2010 J 111 106 km 5 h 58 17.77
Camping sauvage Remplacement du pneu avant
16/08/2010 J 112 110 km 6 h 7 17.98
Camping sauvage
17/08/2010 J 113 91 km 5 h 40 16.06
Camping sauvage
18/08/2010 J 114 24 km 1 h 52 12.86
Camping sauvage
19/08/2010 J 115 106 km 7 h 31 14.1 Baku Dortoir
20/08/2010 J 116 0 km 0 h 0
Baku Dortoir
21/08/2010 J 117 0 km 0 h 0
Baku Dortoir
22/08/2010 J 118 0 km 0 h 0
Baku Dortoir
23/08/2010 J 119 0 km 0 h 0
Baku Dortoir
24/08/2010 J 120 0 km 0 h 0
Baku Dortoir
25/08/2010 J 121 0 km 0 h 0
Baku Dortoir
26/08/2010 J 122 0 km 0 h 0
Baku Dortoir
27/08/2010 J 123 0 km 0 h 0
Baku Dortoir
28/08/2010 J 124 0 km 0 h 0
Baku Dortoir
29/08/2010 J 125 0 km 0 h 0
Baku Dortoir
30/08/2010 J 126 0 km 0 h 0
Baku Dortoir
31/08/2010 J 127 0 km 0 h 0
Baku Dortoir
1/09/2010 J 128 0 km 0 h 0
Baku Dortoir
2/09/2010 J 129 0 km 0 h 0
Baku Dortoir
3/09/2010 J 130 0 km 0 h 0
Baku Dortoir
4/09/2010 J 131 14 km 0 h 53 15.85 Baku Dortoir
5/09/2010 J 132 5 km 0 h 14 21.43
Transport
TOTAUX GEO/AZE
27 jours 924 km 59.53 h 12 jours roulés
Moyennes : 77 km/jours

4.96 heures/jours

15.52 km/h











CUMUL : 7754 km
132 jours

74.56 km/jours
15.23 km/h
104 jours roulés

4.9 heures/jours
509.2 h







 

DATE






Moyenne Ville Nuit Vélo

KAZAKHSTAN 1








6/09/2010 J 133 0 km 0 h 0

Camping sauvage
7/09/2010 J 134 53 km 3 h 34 14.86 Aktau Camping sauvage
8/09/2010 J 135 40 km 2 h 37 15.29 Aktau Chez l'habitant
9/09/2010 J 136 22 km 1 h 13 18.08
Transport
10/09/2010 J 137 0 km 0 h 0

Transport
11/09/2010 J 138 0 km 0 h 0

Transport
12/09/2010 J 139 103 km 6 h 56 14.86 Shymkent Camping sauvage Changement câble dérailleur arrière
13/09/2010 J 140 84 km 5 h 27 15.41
Camping sauvage Triple crevaison
14/09/2010 J 141 99 km 6 h 10 16.05 Taras Camping sauvage
15/09/2010 J 142 60 km 4 h 18 13.95
Camping sauvage
16/09/2010 J 143 106 km 7 h 28 14.2
Camping sauvage
17/09/2010 J 144 51 km 3 h 45 13.6
Camping sauvage
TOTAUX KAZAKHS 1
12 jours 618 km 41.47 h 9 jours roulés
Moyennes : 68.67 km/jours

4.61 heures/jours

14.9 km/h











CUMUL : 8372 km
144 jours

74.09 km/jours
15.2 km/h
113 jours roulés

4.87 heures/jours
550.67 h







 

DATE






Moyenne Ville Nuit Vélo

KIRGHIZISTAN








18/09/2010 J 145 76 km 5 h 23 14.12 Bishkek Dortoir
19/09/2010 J 146 0 km 0 h 0
Bishkek Dortoir
20/09/2010 J 147 0 km 0 h 0
Bishkek Dortoir
21/09/2010 J 148 0 km 0 h 0
Bishkek Dortoir
22/09/2010 J 149 0 km 0 h 0
Bishkek Dortoir
23/09/2010 J 150 0 km 0 h 0
Bishkek Dortoir
24/09/2010 J 151 0 km 0 h 0
Bishkek Dortoir Pneu XR arrière passe a l'avant, Nouveau XR a l'arrière
25/09/2010 J 152 0 km 0 h 0
Bishkek Dortoir Changement patins arrière
26/09/2010 J 153 0 km 0 h 0
Bishkek Dortoir Garde-boue avant scié
27/09/2010 J 154 0 km 0 h 0
Bishkek Dortoir
28/09/2010 J 155 0 km 0 h 0
Bishkek Dortoir
29/09/2010 J 156 0 km 0 h 0
Bishkek Dortoir
30/09/2010 J 157 81 km 5 h 25 14.95
Camping sauvage
1/10/2010 J 158 69 km 6 h 1 11.47
Camping sauvage
2/10/2010 J 159 86 km 5 h 57 14.45 Suusamyr Camping sauvage Crevaison pneu avant
3/10/2010 J 160 46 km 4 h 45 9.68 Chayek Camping sauvage
4/10/2010 J 161 56 km 6 h 12 9.03 Song Kol Camping sauvage
5/10/2010 J 162 84 km 6 h 34 12.79 Song Kol Camping sauvage
6/10/2010 J 163 81 km 4 h 39 17.42
Camping sauvage réglage garde-boue avant
7/10/2010 J 164 26 km 1 h 9 22.61
Camping sauvage Entretien général
8/10/2010 J 165 73 km 5 h 30 13.27
Camping sauvage
9/10/2010 J 166 84 km 6 h 1 13.96
Camping sauvage
10/10/2010 J 167 58 km 5 h 30 10.55
Camping sauvage
11/10/2010 J 168 37 km 2 h 13 16.69 Karakol Dortoir
12/10/2010 J 169 0 km 0 h 0
Karakol Dortoir
13/10/2010 J 170 67 km 5 h 46 11.62
Camping sauvage
14/10/2010 J 171 31 km 2 h 23 13.01
Camping sauvage
15/10/2010 J 172 72 km 4 h 24 16.36
Transport Changement câble dérailleur arrière
16/10/2010 J 173 66 km 3 h 36 18.33 Bishkek Dortoir
TOTAUX KIRGHIZES
29 jours 1093 km 81.47 h 11 jours roulés
Moyennes : 99.36 km/jours

7.41 heures/jours

13.42 km/h











CUMUL : 9465 km
173 jours

76.33 km/jours
14.97 km/h
124 jours roulés

5.1 heures/jours
632.13 h







 

DATE






Moyenne Ville Nuit Vélo

KAZAKHSTAN 2








17/10/2010 J 174 62 km 4 h 34 13.58
Camping sauvage
18/10/2010 J 175 97 km 5 h 40 17.12
Camping sauvage
19/10/2010 J 176 90 km 6 h 8 14.67
Camping sauvage
20/10/2010 J 177 77 km 5 h 15 14.67 Almaty Camping sauvage
21/10/2010 J 178 97 km 5 h 13 18.59
Camping sauvage
22/10/2010 J 179 95 km 6 h 7 15.53
Camping sauvage Choc qui dérègle le jeu de direction. Un maillon de chaine arraché
23/10/2010 J 180 68 km 4 h 42 14.47
Camping sauvage Crevaison pneu arrière. Changement patins avant
24/10/2010 J 181 49 km 3 h 32 13.87 Jarkhent Camping sauvage
25/10/2010 J 182 48 km 2 h 23 20.14 Jarkhent Camping sauvage
TOTAUX KAZAKHS 2
9 jours 683 km 43.57 h 9 jours roulés
Moyennes : 75.89 km/jours

4.84 heures/jours

15.68 km/h











CUMUL : 10148 km
182 jours

76.3 km/jours
15.02 km/h
133 jours roulés

5.08 heures/jours
675.7 h







 

 

 

 

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 08:31

 

 

Je reprends au départ d’Aktau. 12 km pour aller jusqu’a la gare. Je pars suffisamment en avance mais le train étant a 22h30, je me retrouve vite a rouler de nuit ce qui n’est ni prudent ni pratique car les Kazakh sont plus avares de panneaux d’indication que de bris de verre sur la route… Je finis par trouver la gare ou un chef de quai commence a me dire que le vélo dans le train ça ne va pas être possible. Pas découragé, je me rends sur le quai ou je fais un peu l’animation aux chefs de wagons, avec le vélo puis parce que je suis français (on a la cote a l’etranger) puis enfin parce que j’ai une superbe crinière sur ma photo de passeport. Ça fait bien marrer tout le monde et ça permet de détendre l’atmosphere avant les négociations. La chef de mon wagon me fait comprendre qu’il va falloir payer. Je refuse au début expliquant je vais démonter le vélo. En fait, j’enlève juste les bagages et l’appui-tête auquel est fixé le drapeau. Ils me demandent 5000 Tengue, j’obtiens 3000 (16 euros). Mon vélo passera le voyage sous clef dans un faux plafond, en tête de wagon.

 

RIMG3825


 

La responsable me montre un lit superpose dans une cabine minuscule en me faisant comprendre qu’elle a le lit du dessous. Je commence a m’installer mais me rends vite compte que les autres cabines ont 2 fois plus d’espace, une table et un lit de chaque cote, sans superposition. J’attends que le train parte, au cas ou, et commence a réclamer une meilleure place. Les responsables finissent par me donner une cabine normale, que je partagerai avec un Kazakh d’un certain âge qui me fera un peu de conversation et beaucoup de ronflements. Le voyage va durer un peu plus de 48h avec la steppe qui defile, immuable, et les arrêts en gare, qui donnent l’occasion d’aller se ravitailler au petites échoppes plus ou moins improvisées sur les quais.

 

 

RIMG3829


 

J’arrive a Shymkent 2 jours plus tard donc, vers 3h30 du matin. Pas vraiment pratique comme horaire. Je patiente donc au bord du quai jusqu’au levé du soleil, vers 7h et décolle. La ville est toute éteinte et je la quitte, comme tant d’autre, sans avoir même cherché les quelques curiosités accessibles.

 

RIMG3838


 

A midi je règle enfin (!) mon dérailleur arrière dont les vitesses descendaient mal depuis l’Azerbaijan…

 

Après avoir roulé toute la journée, je me rends compte que je ne suis pas sur la route que je voulais. Malgré moi, l'asphalte m'a ramené sur la voie principale entre Shymkent et le Kirgizistan. Moi qui voulait me perdre un peu dans les montagnes avant de retrouver cette route, me voila déjà dessus.

 

Je quitte la route assez tard pour me réfugier derrière un cimetière. Il était temps, mon pneu avant est a plat ! Je monte la tente a l'abri du vent mais même avec cette protection, je sens bien que pour moi, l'été est fini. La polaire est de nouveau sortie et je dors desormais avec le duvet fermé. Il fait 7 degrés cette nuit la (au coeur de la tente). J'ai néanmoins la satisfaction de voir mes premiers sommets enneigés, ainsi que des cavaliers kazakhs regroupant leur troupeau de bovins dans le superbe pâturage qui me sert de décor ce soir et au milieu duquel serpente un ruisseau au multiples bras.

 

RIMG3845


 

RIMG3849

 

Je m’offre une grasse matinée bien méritée en attentdant que le soleil chauffe un peu la tente, puis répare la triple crevaison de la veille.

 

Toute la journée, la chaîne la plus occidentale et septentrionale des Tien Shan (montagnes célestes) se découpent sur ma droite.

Le soir venu, c’est encore un cimetière qui m’offre un coin tranquille pour bivouaquer. Mais cette fois, deux hommes (un policier hors de son service et son ami russe) viennent me voir. Je sens bien que camper leur semble une drôle d’idée et le kazakh se fait un devoir de m’inviter chez lui. Mais mon campement est établi, mon riz est sur le feu et il reste 15 minutes de soleil donc je ne vais pas tout remballer maintenant... Il me propose même de l’argent, que j’ai peut être tord de refuser. Dur a dire…

 

RIMG3854

 

Le lendemain, je traverse Taras, sans jouer les touriste encore une fois car je tourne autour des mausolés que je voulais voir sans les trouver et le bazar est …un vrai bazar et y entrer avec le vélo est aussi inconcevable que de le laisser sans surveillance.

 

Après toutes ces villes en enfilade, je ne me méfie pas et continue ma route sans pique-nique. Je dois finalement rouler pas mal pour trouver un endroit ou manger. Ce sera une cantine d’ouvrier de la route ou l’on m’invite a “déguster” une soupe, un plat de pâte et un thé. Ambiance "au coeur du pays" assurée !

 

Ce soir-la, je m’écarte de la route et de la voie ferrée, pour me rapprocher des montagnes et échapper au bruit. Après avoir croiser un cavalier et ses brebis, je me retire dans un petit coin de paradis. Un ruisseau coule le long de la prairie, juste devant des collines de velours brun se transformant rapidement en escarpement rocheux puis enneigés. C’est dans ce cadre enchanteur que je répare ma chaîne, dont j’ai cassé un maillon en forçant dans la terre, quelques mètres avant…

 

RIMG3862

Ca vaut le trajet, non ?

 

Je décide de raccourcir un peu l’allure car sinon je vais encore arriver dans un capital juste avant un week-end, ce qui n’est pas idéal pour faire un visa. De plus, mes genoux accusent le coup de la reprise et je veux les ménager. Au réveil, je sens toujours méchamment mon genou droit. Je tente de rallonger un peu la bôme (car j’ai changer l’inclinaison du siège 2 jour avant), ce n’ai pas mieux. Je la raccourcis, c’est pire ! Je roule quand même car il faut bien trouver des épiceries et de l’eau. Mais je me pose des que possible, derrière un village. Le vent se lève, et dans la nuit, c’est au tour de la pluie.

 

Elle va durer jusqu’a 17h le lendemain. J’ai remis siège et bôme dans la position qui m’a amener jusque la sans douleur, mais ça ne suffit pas. Je roule 2H pour trouver le même genre de cantine ouvrière (mais pas gratuite cette fois) puis me retrouve devant un choix : tout droit, j’entre au Kirgizistan et file vers Bishkek; a gauche, je contourne la frontière pour n’y entrer que 20km avant la ville, donc je sauve quelques jours de visa kirgise, qui n’est que de 30 jours. Je prends donc a gauche, juste avant la ville de Merki (!), comptant sur la prochaine ville pour faire des courses et me poser tot. C’est sans compter la perfidie du dieu des cartes qui, ce jour-la, me joue un tour a sa façon. La prochaine ville se révèle finalement inexistante ou du moins pas sur ma route. Il n’y a rien de part et d’autre de celle-ci et je roule toute l’après-midi pour dégoter de l’eau dans un café pour routier. Ayant enfin le précieux breuvage, je m’apprete a chercher un chemin secondaire pour bivouaquer mais j’entre dans un “TRANSIT SITE” qui s’annonce sur 23 km… Bof, ça ne va pas m’empecher de m’arreter avant… Et bien si, les patrouilles militaires, les barbellés et les miradors vont finalement me dissuader de tenter le coup du camping en “zone de transit”… Donc 23 km, pendant lesquels la pluie s’arrete, quand même. Des que les barbelés prennent fin, je bifurque et me pose dans un champs.

 

106 km pour 7h28 pédalées, c’est une bien mauvaise convalescence !

 

Le lendemain, je prends mon temps pour nettoyer et faire sécher les affaires grâce a quelques rayons de soleil. Le prochain village s’annonce a quelques km. Je repars, mais de village, point. A la place, un nouveau corridor militaire, puis un passage en territoire kirgise (a cette endroit, la route passe pour peu de temps de l’autre coté… L’occasion de donner quelques chose a faire a quelques jeune soldats). Et pour moi, l'occasion de quelques séances photos, posant sur le vélo avec les militaires de chacun des deux pays m'encadrant. Si je n'avais pas refusé, j'aurais même eu un fusil mitrailleur entre les mains... Ce n'est donc qu'après 30 km de genou douloureux que j'arrive enfin a une aire de restaurant pour routiers, avec enfin quelques victuailles a vendre. Je trouve de l'eau, du pain et des gâteaux secs puis m'en vais bivouaquer a l'écart de la route. Non sans avoir photographié mon premier chameau !

 

RIMG3876Imposant !

 

Ce soir la un cavalier passe et repasse devant ma tente, entraînant sans doute sa monture en vue d'une compétition.

 

Le lendemain, je repars sous paracetamol et arrive enfin a un vrai village, avec des épiceries. Dans l'une d'elles je me fais littéralement attraper par une bande de femmes comme si j'etait le messie. Regroupées la depuis un moment deja autour de vodka et de saucisson de cheval, elles sont un peu saoules (il est 10h30) et se pressent autour de moi pour être sur les photos. Un grand moment. Je repars avec la photo du groupe et un saucisson de cheval (puisque c'est assez bon).

 

RIMG3880

 

J'ai fait 20 km quand je vois un panneau "Bishkek 50 km"... Il a recommencé a pleuvoir. Ce serai trop bête de passer encore une nuit sous la tente pour économiser un lit en dortoir a 5 euros... Donc en avant ! D'ailleurs mon genou me fait moins mal qu'hier, mais c'est sans doute le paracetamol...

 

Le passage de frontière se fait sans encombre. Et je trouve même assez facilement Sakura Guest house, qui se révèle être un endroit propre, sympathique, bien équipé et pas cher, en plus des nombreux backpackers de toutes origines qui sont 9 fois sur 10 des gens amicaux et intéressants.

 

Voila donc pour cette première partie de Kazakhstan. Si certains endroits près des montagnes ont du charme, la steppe est quand même assez monotone. Je ne regrette pas d'être arrivé au Kirgizistan, pays au 3 quart montagneux. Par contre, le problème genou va m'obliger a me reposer un bon coup et planera désormais sur moi comme une epée de Damocles...

 

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Pour les nouvelles fraiches, mon visa chinois devrait etre pres lundi. Mon depart va dependre de cela.

 

Sinon la meteo est au beau fixe mais il va quand meme faire froid pour visiter les montagnes kirgizes.

 

Bises

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Si vous aimer les blog de voyage, je vous invite a suivre celui de Cedric, qui a un mois d'avance sur moi ! Ca vous permettra de comparer, et aussi de savoir mieux que moi ce que me reserve l'avenir !

 

http://www.kilometres-solidaires.asso.fr

 

En plus, son blog est beaucoup plus fourni que le mien...

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 12:03

Salut a tous.

 

Un petit mot pour vous dire que j'ai traverser sans encombre la partie occidentale du Kazakhstan et que je suis maintenant a Bishkek, Kirghisistan, ou je m'apprete a passer une semaine pour faire mon visa chinois et reposer un genou qui a un peu souffert ces derniers jours sur le velo. La ville est "typique", pas vraiment jolie mais sympathique et vraiment pas cher.

 

Je vous mettrai dans les jours a venir un petit recit de mes aventures kazakhs.

 

A bientot

 

Remy

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 10:57

 

 



J'ai attendu, attendu, et j'ai finalement réussi a avoir un ferry. Après en avoir loupé un... Il faut croire que téléphoner 3 fois dans la journée, ce n'est pas suffisant... La meilleure stratégie, même si c'est la plus pénible, est de passer son temps au port, a proximité du bureau de Caspian ferry et de harceler la dame qui a les informations...

Une fois mon billet en poche (130$), je retrouve sur le parking 2 gars et 2 filles venant d'Angleterre et voyageant en voiture depuis la Géorgie.

 

RIMG3768

Attente sur le parking


Après quelques péripéties administratives a la frontière, je monte enfin dans le bateau. Leur voiture n'était pas en règle mais finalement les anglais passent aussi, heureusement pour moi, car je vais profiter de leur compagnie pendant toute la traversée. Puis nous attendons encore un moment et le bateau large enfin les amarres vers 20h.

 

 

 

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Bye bye Azerbaïdjan. Un pays que je ne regretterai pas.



La traversée est calme. Nous profitons du soleil, du bleu de la mer, des plate-formes pétrolières illuminées la nuit, et de quelques repas au restaurant du bord. Nous arrivons le lendemain après midi en vue d'Aktau mais ne débarquons qu'a la nuit tombée, le temps que la douane inspecte un peu le navire. C'est reparti pour le lot de formalités. Montrer son passeport dix fois (« oui, j'avais les cheveux long avant... »), aller de bureau en bureau sans savoir exactement ce qu'il faut faire. Les anglais ne peuvent enregistrer leur voiture car il est trop tard, donc nous passons la nuit sur le parking. Première nuit a la belle étoile du voyage pour moi !

 

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Je les quitte le lendemain pour aller découvrir Aktau. Ville étrange construite par les soviétiques a partir de rien il y a un demi siècle après la découverte de mines d'uranium. C'était supposé être la ville parfaite. Pas de nom de rue, une adresse se compose de trois numéros pour le district, le bâtiment et l'appartement... Je me débrouille comme je peux pour atteindre une agence ou prendre mon billet de train. Deux jours a attendre « seulement ». Je m'estime heureux. Mais le ticket m'a couter 70 euros, c'est 2 fois le prix. On m'a expliqué depuis que je serai en première classe, soit un compartiment avec seulement 2 lits, et non le wagon avec 26 lits en sardines, ce qui aurait été sans doute plus fun et plus typique. Mais bon, trop de confort n'est sans doute pas du luxe dans un voyage en train de 2 ou 3 jours...

Je trouve ensuite la police de l'immigration, pour m'enregistrer. Ça prends 2 heures car le chef est parti déjeuner... Classique ! Puis je fais quelques courses et traverse la ville direction le désert, et un plage accueillante pour la nuit.




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Pas grand chose a l'horizon

Je me baigne enfin dans la Caspienne. Elle est chaude, algueuse et rocheuse. Le vent se lève a la tombée de la nuit et m'oblige a arrimer la tente avec des pierres car le sol est trop dur pour les piquets.

 

 

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Le lendemain, le vent ne s'est pas calme, et je ne me sens pas de rouler toute la journée vers nul part, dans un désert monotone. Je ne suis pas sur de pouvoir faire une boucle pour retourner vers Aktau le lendemain, donc je décide de mettre le cap sur la ville et d'aller sonner chez Anke. C'est une allemande qui vit a Aktau depuis quelques mois avec son mari. Je l'ai rencontrée a l'ambassade kazakh, a Baku et elle m'a offert de passer la nuit chez eux si j'étais bloqué a Aktau quelques jours. Je laisse donc passer une partie de la journée et trouve son appartement. C;est la nounou kazakhe qui m'accueille en attendant qu'Anke rentre du travail. Elle m'accueille généreusement et, je pense, est contente de rencontrer des touristes car selon ses dires, les « expat' » de la ville sont le plus souvent des caricatures d'eux mêmes et elles n'a pas vraiment d'amis en ville.

En sortant faire une promenade sur la plage avec son adorable Frederic (14 mois et heureux de vivre), nous tombons sur Jaya, Claire, Tom et Sean, qui passent le temps sur la plage. Ils m'apprennent que leur voiture a été définitivement refoulée a la frontière. Une histoire de fou et de paperasse... Bref, ils sont désormais voyageurs a sac a dos et attendent un train pour dans 2 jours. Anke, décidément plus que généreuse, propose pique-nique sur la plage et dodo a l'appartement pour tout le monde. C'est une super soirée, comme seul les voyages désorganisés peuvent en produire.

 

RIMG3810Les deux gars se sont faits mechamment rincer a la vodka par un russe et un kazkh tres genereux pendant qu'on faisait les courses... Ces anglais... ils ne tiennent que la biere !



Le lendemain, quelques courses et un peu de cuisine occupent notre journée. Grâce a Anke, nous avons trouve un magasin vendant du gaz pour réchaud a Aktau (Robinson, District 4, bâtiment 1).

Je m'apprête a décoller pour la gare, qui est tout de même a 12 km de la ville. Et faire accepter mon velo dans le train promet d'etre toute une aventure...



A bientôt, sans doute depuis Bishkek, au Kirgistan.

Bises

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 07:43

 

voilà 13 jours que je suis a Baku et je ne vous ai pas dit grand chose de mon séjour. Ce qui prouve tout l'intérêt que j'y porte !

Mon séjour a été tout de même égayé par les rencontres a l'hôtel. Un couple portugais-australienne vivant a Macao et rentrant au Portugal par la terre. Deux normands allant en Asie en stop. Un allemand enthousiasmé par la ville. Deux anglais faisant le Mongol Rallye 2010. Un japonais étudiant la littérature russe et fan de Maurice Barres (!). Et, le meilleur pour la fin, Claudio, italien de 26 ans parti de son pays en scooter il y a 4 mois et tentant de rejoindre la Chine puis l'Australie.

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J'ai passé les premiers jours a arpenter la ville a la recherche de quelques fournitures. Dans l'ensemble, cela a été très infructueux.

Pour ce qui est des magasins de vélo a Baku, par exemple, c'est wallou ! Deux ateliers de réparations peuvent être utiles du coté de Velotrek (c'est un bazar, prêt du métro 20 janvar) mais ne comptez pas sur des beaux étales de marchandise Shimano. Ici la qualité c'est russe, sinon c'est chinois.

Je continue donc avec un pneu russe a 3 euros autour de ma belle roue avant a 150 euros... Je suis a peut près sur de trouver mieux a Almaty, Bishkek ou Urumqi...

Pas plus de cartouches a gaz dans cette ville. Mais de la même façon, je trouverai ça a Bishkek.

Pas de papier a cigarette non plus (décidément, quelle ville barbare ! ). Et je dois me résoudre a fumer un excellent tabac avec de grosses feuilles épaisses achetées a Istanbul (et fabriquées dans le Finistère !) qui en masquent tout le gout. A vous dégoûter d'avoir un vice !

J'ai par contre eu la joie de récupérer un colis en poste restante avec une nouvelle béquille (quelle plaie de voyager sans !) et un nouveau pneu marathon XR de rechange a mettre dans les bagages. Avec en plus, le dernier numéro de la Décroissance (vous auriez du voir la tête des deux français rencontrés a l'hôtel quand je leur ai refilé : « Mais ou t'a bien pu trouver ça » !?), quelques conserves la Belle-iloise et des « perles de l'Himalaya », petites fruits séchés excellents pour la santé (notamment pour « renforcer la libido et le tonus sexuel »... voilà qui va m'être bien utile... ).

J'ai également pu trouver de la crème solaire, car c'est paraît il une chose rare en Asie centrale, du chocolat noir (j'en profite tant que je peux car on m'a dit qu'une fois en Chine, c'était fini) et du bon riz basmati.

J'ai également cherché a me procurer de la presse française mais le centre culturel est semble-il le seul endroit ou l'on en vend dans cette ville et il est fermé pour vacances tout le mois d'aout...



Le visa kirghize et kazakh se font en même temps, a l'ambassade du Kazakhstan. Pour ceux qui sont intéressés, voici les informations pratiques, datées d'aout 2010 :

  • Ambassade située a proximité du grand « Concert complex » et de la tour bleu « Europe ». Bus 79 depuis la gare ou 65 depuis Isehir Seher (la vielle ville) ou l'ouest de Fontain's square. Guetter ces deux bâtiments, sur votre droite, et la rue qui part entre les deux. Au départ de cette rue un grand panneau turquoise indique l'ambassade.
  • Délais 2 a 4 jours. Possibilité de ne pas laisser son passeport a la demande de visa pour en démarrer un autre en même temps, l'ouzbek par exemple. Mais dans ce cas, il faudra revenir le donner un matin pour le récupérer l'après midi ou le matin suivant.
  • Kirghize. Cout : 30 euros. Validité : 3 mois. Durée : 30 jours. Nombre d'entrée : 1.
  • Kazakh. Cout : 30 euros. Validité : 3 mois. Durée : 60 jours. Nombre d'entrée : 1. ou Cout : 40 euros. Validité : 3 mois. Durée : 60 jours. Nombre d'entrée : 2.
  • Aucun papier ou justificatifs demandés. Seulement 2 photos et le remplissage des formulaires.



J'ai perdu un peu de temps a chercher un moyen de faire le visa chinois mais c'est impossible en ce moment si l'on est pas azéri ou si l'on ne travaille pas en Azerbaïdjan...



Après avoir arpenté la ville dans tous les sens. Je ne me suis pas senti de jouer au touriste et a part quelques mosquées (qu'il faut chercher!), je n'ai rien visitée La ville offre de toutes façon peu de matière.

Il y a une vieille ville assez charmante mais en travaux en ce moment. Bordée sur la moitie de sa longueur par de hautes murailles crénelées, celle-ci est un véritable maillage de ruelles plus étroites les unes que les autres. Ce qui permet de garder a distance les 4x4 rutilants des ambassades et des compagnies pétrolières. Et offre un peu de calme et surtout un abris au vent qui balaye la ville régulièrement.

Autour de ce centre historique, une première ceinture issue du boom pétrolier du début du XXe, présente des larges avenues, des parcs et des bâtiments le plus tape a l'œil possible. Les mélanges de style sont complets, entre européens et moyen-orientaux, mais partout la grosse patte de l'architecture soviétique a rendu les construction massives, utilitaristes et sans finesse. Certains aimeront sans doute a arpenter ce patchwork de buildings et de vieux palais, mais moi je n'y vois qu'un étalage de fric, une ville sans âme qui, soumise a tellement d'influences, s'est contenter de copier ses modèles au lieu de chercher un style qui lui est propre. A sa décharge, deux plaies se sont successivement abattues sur la ville.

Tout d'abord une montagne d'argent. Au début du XXe, la région de Bakou fournissait la moitie du pétrole consommé dans le monde ! La petite capitale est donc devenu le terrain de jeu de millionnaires. Puis l'annexion soviétique et sa haine des religions (enfin plutôt des autres religions...) qui a détruit une bonne partie des bâtiments sacrés de la ville. Aujourd'hui, depuis le départ des chars, c'est a nouveau le rêve américain qui domine les esprits et les tours argentées poussent comme des champignons. Il n'est pas facile de faire une photo sans avoir dessus un échafaudage, une palissade ou un 4x4 (jamais je n'en avais vu autant).

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La "maison du gouvernement"

 

A Bakou la vie est cher. D'autant plus si vous êtes un touriste. Au bout de quelques jours, je retourne systématiquement la ou on ne m'a pas arnaqué... Par exemple, 1 euros le pain au lieu de 30 centime. Ou 3 euros le thé ! Ou encore, dans un restaurant, 1 euro le verre d'eau, et 3 euros la bouteille (celle que vous achetez habituellement au magasin et sur laquelle il est marqué 40 centime...). Ou 2 euros le sandwich alors qu'il y a une énorme enseigne promettant 2 euros pour ce sandwich plus une bouteille de coca. Et quand vous le faite remarquer, on vous répond que c'est un vieille campagne...

 

Bref. On vous prends souvent pour un pigeon et il faut toujours demander le prix avant et compter sa monnaie après (y compris au bureau de change ou au supermarché !).

 

 

Arrive un jeudi soir en ville, mes visas étaient prêts le mardi après-midi. Le ferry qui traverse la Caspienne pour Aktau, au Kazakhstan, est parti mardi midi. Commence alors pour moi le supplice dit du « Capsian ferry ». Il n'y a pas d'horaire ou de planning pour ce bateau. Donc chaque matin, il faut aller au port ou téléphoner et demander «  Aktau, today ? » et a chaque fois on vous répond « No today. Tomorrow ». Ce qui ne veut pas dire qu'il y aura un bateau demain mais qu'il vous faudra réessayer demain... Le tout se complique un peu quand personne ne décroche le téléphone ou si vous ne parler ni azéri, ni russe. Un solution peut être de téléphoner a l'office du tourisme.

Voici les numéros : le port 44 77 314 et le Tourism Information, 59 85 519.

Bref. La semaine passée, le bateau (car il n'y en a qu'un) était parti le mardi et jeudi. Donc je mise sur ma chance pour avoir une telle fréquence cette semaine aussi. Las... les jours passent et toujours la même réponse. « No today. Tomorrow ». Nous somme maintenant le mardi suivant et ce matin on m'a dit « Peut-être en soirée, réessayez a 15h ». Donc ceci est peut être mon dernier jour dans cette ville.

 

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Le centre ville est propre et net, avec boutiques de luxe et banque a chaque coin de rue.

En attendant, et comme vous avez pu le constater, j'ai passer l'essentiel de mon temps sur internet. J'espère que vous avez bien profitez du blog car je n'aurai pas chaque mois 10 jours a tuer dans un cyber et les prochains messages risquent de ne pas être aussi développés...

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28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 14:53



L'Azerbaïdjan.

 

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Et c'est partie pour 450 km de route plate, droite et sans intérêt ! Je m'explique. Le pays est essentiellement constitue d'une vaste plaine coincée entre le grand Caucase (qui fait la frontière avec la Russie, au nord), le petit Caucase (qui fait la frontière avec l'Arménie, au sud-ouest) et les montagnes qui le séparent de l'Iran, loin au sud. Avec bien sur pour terminer le tableau, la Caspienne sur toute la longueur du pays, a l'est. La route qui va de la Géorgie a Baku, en longeant le grand Caucase est de toute évidence la plus belle, mais mon visa ne me donnait pas le temps d'aller jusque las-bas et il me faudrait faire un détour non négligeable pour la récupérer maintenant.. Les montagne du sud-ouest sont interdites pour cause d'occupation arménienne (conflit dit « du Haut-Karabagh »). Donc je n'ai plus qu'a filer tout droit vers Baku en mode « autoroute », a travers cette plaine sèche et salée.

Aussitôt la frontière passée, j'ai le sentiment d'être de nouveau en Turquie. On m'arrête sur la route pour me parler du vélo. On m'offre le thé a la station service ou je venais chercher de l'eau. Le soir, je m'enfonce dans les champs pour m'éloigner de la route et recrois la visite d'un groupe de bergers avec qui je discute un moment (avec démonstration complète de la tente et du vélo). Mais assez vite, je vais entrevoir des différences, et pas a l'avantage des azéris ! Pour le dire sans prendre de pincette, les azéris que je croise (donc une bonne proportion d'automobilistes, routiers, policiers et ouvriers de la route, soyons honnête) manquent cruellement de savoir vivre. Si dans tous les pays traversés, le vélo couché a toujours fait de l'effet, la j'ai carrément l'impression d'être dans le genre de rêve ou l'on est sorti de chez soi sans vêtement. On me siffle bruyamment. On me hèle avec un signe de la main qui veut dire « c'est quoi ce truc? ». On me fait signe de m'arrêter toutes les 2 minutes. Les klaxons vont devenir un vrai problème et me faire sortir de mes gongs plusieurs fois. Bref, je part avec une très mauvaise impression sur ce pays. Comme les turcs, les azéris sont gentils et prévenant mais avec un cote bien lourd et collant en plus.

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Le foulard atténue un peu le vent de face qui siffle dans mes oreilles

 

Le soir suivant, je croise a nouveau un homme au milieu de nul part. On discute un peu puis je m'en vais plus loin monter mon bivouac. Il revient 5 minutes plus tard sous le prétexte de me dire qu'il y des serpents, puis reste pendant 20 minutes a regarder tout ce que je fais. Une fois installée, je lui dis au revoir et me réfugie sous la tente, lui faisant comprendre que c'est l'heure de ma douche. Il reste la a me regarder me déshabiller, me prenant en photo avec son téléphone...

Le matin, une fois les bagages plies, je fais 50m pour trouver un buisson accueillant pour y faire ce que vous imaginez. Voilà le même gars qui débarque pour dieu sait quelle raison et s'installe a cote de mon vélo en attendant que j'ai fini. Autant vous dire que j'ai pas lu le journal...

 

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Le lendemain matin, au levé du soleil, j'ai le droit a pire. Un type trouve ma tente et commence a passer des coups de fil juste a cote alors que je suis encore couché. Je me lève sur les nerfs, ouvre la tente et me fais prendre en photo avant même d'avoir pu faire un pas a l'extérieur. J'ignore le bonhomme du mieux que je peux, répond n'importe quoi a ces questions, l'envoie chier et retourne prendre le petit déjeuner sous la tente. Lui continue a téléphoner. Ça va durer jusqu'à ce que je parte ! Je comprends quand même que ce n'est pas un berger mais une sorte de garde d'une entreprise du coin. Je suis pourtant sur d'être en plein champs. Aucun bâtiment en vue ! Je fais 500m et tombe sur un flic en civile qui veut que je l'accompagne vers la route. S'il veut, c'est la que je vais. Encore 100m puis c'est un 4x4 avec 3 militaires qui m'intercepte. Je comprends alors a qui le gros lourd de ce matin passait ses coups de téléphone... C'est partie ! Déballage des sacoches, vérifications du passeport, effacement de la photo que j'avais prise de la tente et du gros lourd... Je suis pourtant sur de pas avoir franchi de panneaux interdisant l'entrée a ces champs de blé (moissonnés qui plus est !). Les chefs, c'est-a-dire le policier et l'officier du 4x4 passent chacun une vingtaine de coup de fil en donnant mon nom. Ça dure une heure et demi . Le soleil commence juste a taper quand ils me libèrent enfin et me souhaite bonne route... J'ai chercher a comprendre la raison de tout ça mais le policier m'a fait comprendre qu'il ne fallait pas chercher... Ils n'ont même pas essaye de me taper du fric !

Heureusement, ce sera ma seule mauvaise expérience avec la police, dans un pays ou j'aurai pu en avoir une dizaine... Je vous raconte quand même la seconde rencontre marquante avec les forces de l'ordre, qui m'a plus amusée qu'autre chose.

Je roule tranquillement lorsque j'arrive a un beau pont tout neuf. Au bord du pont, une maison a pièce unique d'où je me fais siffler (au sifflet, c'est donc un policier). Un jeune blanc bec en uniforme me fait signe de m'arrêter et de traverser la route pour le rejoindre. Il m'accompagne ensuite a l'intérieur ou m'attends le chef, aussi dans un fauteuil. En voyant le personnage, je sais déjà que je ne vais pas m'ennuyer ! Gros, mal rasé, l'intégralité des dents visibles en or, le chef est en train d'engueuler vertement quelqu'un au téléphone. Une fois celui-ci raccroché (violemment), il me propose un thé et commence a me questionner. Les 2 téléphones nous interrompent souvent et il finit par les laisser décrocher. La conversation n'est pas bien élaborée car ils ne parlent pas un mot d'anglais et je baragouine juste 3 mots de turcs (très proche de l'azéri). Mais de toute façon, ils ont l'air peu intéressé par le voyage. Le chef commence a me parler d'argent : « Dollars, euros ». Je dis que je n'en ai pas puisqu'on est pas aux États-unis ou en Europe (remarquez la logique implacable). Puis je fais celui qui comprends pas et il en est réduit a sortir un billet de sa poche. C'est la qu'il est piégé ! Je fais semblant de comprendre qu'il veut me donner de l'argent. Je dis « non, merci beaucoup mais j'ai besoin de rien, cet argent est le votre, gardez le s'il vous plait ». Leurs tentatives ne changeront rien, je suis trop bête pour comprendre le principe du bakchich... Le petit larbin est aussi parfait dans son rôle de lèche-bote que le chef l'est dans celui de l'officier pourri. Tout frêle, flottant dans son uniforme trop grand, il se délecte du despotisme de son maitre et tente sans succès de l'aider a me faire comprendre qu'il faut que je leur donne de l'argent. Je laisse la situation tourner en rond un moment, puis, les voyant découragés, je me lève en les remerciant chaleureusement mais l'air de dire « j'ai pas que ça a faire non plus » et je pars sans autre forme de cérémonie.

Je remonte sur mon vélo, fier d'avoir su éviter la première et certainement pas dernière tentative de bakchich du voyage. Et d'avoir en prime bien rigolé ! Mais bon, les futurs policiers corrompus que je croiserai ne seront peut-être pas (tous) aussi stupides que les Laurel et Hardi d'aujourd'hui !



Autres fait marquant de cette « traversée du désert », je suis interviewé et filmé sous tous les angles par Lider TV. Mais je doute de pouvoir voir un jour le reportage. De toute façon, j'ai raconté des banalités, ne pouvant dire ce que je pensais réellement du pays...



Le pneu avant ayant causé 2 crevaisons en 2 jours, je me décide a installer le superbe pneu russe a 3 euros pour le remplacer (sur une roue a 150 euros, ça fait un peu mal au cœur mais bon)... Et bien il a rempli dignement son office jusqu'à Baku. Et n'ayant pu trouver mieux en ville, je vais continuer avec un moment encore.

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Le matin du 5e jour, je me lève faible et nauséeux. Une nouvelle indigestion. Je passe l'essentiel de la journée a dormir derrière un restaurant. Les gens ne sont pas très sympa et sitôt qu'il me voit debout, j'ai le droit aux photos et doit faire une démonstration de vélo devant le restaurant. Je refuse 3 fois a l'un des serveurs d'essayer mon vélo (trop de mauvaises expériences avec les gens qui n'écoutent pas les conseils et mises en garde, a chaque fois c'est un risque de casse...), ce qui ne l'empêche pas de monter dessus. Je me mets en colère et le sors de la par le col, le traitant d'enfant stupide. Je part peu après. Toujours pas en forme mais il me faut bien un endroit pour la nuit.

Je fais quand même 24 km ce jour la et arrive finalement au bord de la Caspienne. Bon je m'attendait pas a grand chose donc je ne suis pas déçu, et même plutôt content de voir une belle étendue bleu.

 

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Au matin, je vais mieux et décide de rejoindre enfin Baku. Je fais les 70km qui me sépare de la ville sans trainer. Je n'ai pas vraiment d'appétit donc je saute le déjeuner (je suis d'accord avec vous, c'est pas normal...). Puis je me mets en quête d'un hôtel pas cher recommandé par le Lonely, « Hotel Velotrek, a cote du club cycliste qui peut aider les voyageurs a vélo en cas de souci mécanique ». Si ça c'est pas pour moi ! Je mets un moment a trouver le quartier puis a tourner en rond a la recherche de l'hôtel. Je demande souvent mon chemin et on m'envoie plus d'une fois dans la mauvaise direction... Au bout de 3H, un passant me fait comprendre que l'hôtel a ferme il y a3 ou 4 mois... Ok, on prend un autre hôtel et on recommence ! Je mettrai ''seulement'' une heure pour trouver le « 1000 Camels » et enfin me poser. La journée a été rude mais je vais avoir de quoi me reposer !

 

DATE






Moyenne Ville Nuit Vélo
13/08/2010 J 109 93 km 5 h 22 17,33
Camping sauvage
14/08/2010 J 110 123 km 7 h 9 17,2
Camping sauvage
15/08/2010 J 111 106 km 5 h 58 17,77
Camping sauvage Remplacement du pneu avant
16/08/2010 J 112 110 km 6 h 7 17,98
Camping sauvage
17/08/2010 J 113 91 km 5 h 40 16,06
Camping sauvage
18/08/2010 J 114 24 km 1 h 52 12,86
Camping sauvage
19/08/2010 J 115 106 km 7 h 31 14,1 Baku Hôtel

 

 

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Je vous raconterai le peu qu'il y a dire de Baku la prochaine fois car j'ai très faim !

On est samedi soir. Peut être demain le ferry... Qui sait ?

Bises



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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 08:05
JOUR DATE






Moyenne Ville Nuit Vélo
mardi 10/08/2010 J 106 82 km 5 h 26 15,09 Akhaltsikhe Camping sauvage
mercredi 11/08/2010 J 107 76 km 6 h 27 11,78 Akhalkalaki Camping sauvage Hernies sur le pneu avant
jeudi 12/08/2010 J 108 94 km 6 h 53 13,66
Camping sauvage
vendredi 13/08/2010 J 109 93 km 5 h 22 17,33
Camping sauvage

 

 

J'arrive a la frontière bulgare a 8h, mais elle n'ouvre qu'a 9, donc j'en profite pour tailler un peu dans ma barbe qui commence a être conséquente.

Les premiers kilomètres après la frontière sont chaotiques. A peine arrivé en territoire bulgare, voici celui-ci qui empoche le trophée de la plus mauvaise route du voyage ! Mais heureusement, la situation s'améliore rapidement. Je passe dans une ville ou je dois faire 3 banques pour trouver du liquide dans les machines. Bienvenu en ex-URSS ! ;) Je déguste quelques raviolis au herbes, plat courant mais pas excellent.

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Quelques metres apres la frontiere

A la sortie de la ville, je tombe sur Sylvain et Alexandre, français et suisse, roots et barbus, qui s'apprêtent a retourner une seconde fois en Turquie pour aller vers l'Iran, après un petit tour en Géorgie qui leur a beaucoup plut, donc ça s'annonce bien pour moi. Ça me fait plaisir de croiser a nouveaux des voyageurs a vélo. Les premiers depuis Istanbul !

Je roule tout l'après-midi en remontant une rivière et m'arrête avant de la quitter pour profiter d'un bon bain. Le soir venu, je m'apprête a sortir le réchaud quand 4 géorgiens débarquent pour aller se baigner puis m'inviter a partager leur repas (enfin chez moi on appelle ça un apéro...). Pain, fromage, tomates et concombres, sans oublier le principale : la bouteille de vodka (en faite la chachaque font elles-mêmes la plupart des familles) et une bouteille de limonade verte pour se rincer la bouche. Manque de bol, j'aime pas la limonade ! Bref, on passe un moment très sympa a manger et boire. Il faut savoir que la boisson est extrêmement codifiée. Il y a un tamada, qui est le seul a pouvoir porter un toast et on ne boit que lorsqu'il le fait. Heureusement, la principale qualité d'un tamada, c'est d'avoir souvent soif ! On s'enfile donc la bouteille en une petite heure a grand coup de toasts « pour tous les Saints » (2 fois), « pour les morts », « pour la santé », « pour le peuple géorgien et son hospitalité » (celui-la est de moi, car en tant qu'invite d'honneur, je peux demander a porter un toast), « pour la France et l'amitié » (la réponse), j'en oublie. Et le dernier est porté a ma santé. Le tamada aurait bien voulu me ramener chez lui, car avoir un invite semble être un des grand plaisir de ce peuple, mais la tente et les affaires sont toutes dépliées et hors de question que je replie tout et que je roule a cette heure la avec un petit coup dans le nez (quand même) donc je suis obligé de refuser ses invitations (une trentaine de fois). En tous cas, c'est dignement feter mon arrivée dans ce nouveau pays !

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Le tamada, c'est celui qu'est en slip, mais je suppose que vous aviez deviné...

 

Au petit matin, je regonfle mes pneu et commence a rouler. Une sensation de tôle ondulée alors que la route est plate... Ça ne peut signifier qu'une chose : une hernie (en gros une bosse) sur un pneu. Mon pneu avant, un beau marathon XR de 1,6 pouces avec lequel je suis parti de chez moi, et que je contait bien amener a 20 000 km a décidé de me lâcher. Je mets ça sur le compte de l'inadéquation entre des jantes très larges et la largeur du pneu, un peu juste (a l'arrière, la pression avait fait exploser le pneu), ainsi que sur le goudron fondu des routes de Turquie qui collait entre les rainures et a du fragiliser la gomme... Bref, je dégonfle le pneu avant et roule « sur des œufs » mais ça semble tenir.

Je longe une rivière encaissée toute la matinée, des dizaines de sources jaillissent des versants et coulent vers la rivière, avec ou sans cascades. C'est vraiment magique.

 

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J'arrive finalement a Akhalkalaki, ou je peux acheter a manger et surtout un beau pneu russe fabriqué au Srilanka. Ce sera mieux que rien en cas d'explosion. Depuis la Slovaquie, je n'ai plus de pneu de rechange dans mes bagages. J'ai trouvé des Schwalbe a Istanbul (quartier en face de la gare, sous la poste centrale. Il y a 4 ou 5 magasin de vélo mais le meilleur est sans doute « Pédale sportive »... Ça s'invente pas !), mais pas le modèle que je voulais, car il ne se fabrique plus, donc j'ai laisse tomber en me disant : « On verra bien ! ».

La journée suivant est rude pour les nerfs : je fais 94 km dont 75 de route en travaux, avant bitumage, autant dire que je roule sur un mélange de terre, de gravier et de cailloux, avec du vent et des camions. Le pays semble refaire toutes ses routes et, s'il est plutôt efficace pour le terrassement, il semble attendre qu'il pleuvent du goudron pour finir le boulot...

 

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Enfin, les montagnes sont superbes. Le soir, je trouve un petit coin de paradis en contre-bas de la route. Un torrent de montagne forme une piscine naturel au bord d'une plage de galet. Le tout couvert d'immondice de toutes sortes laisser par tous les pique-niques des locaux. Je commence a être habitué a cette pollution visuelle omniprésente depuis la sortie de l'Europe de l'ouest, mais ça fait quand même mal au cœur dans un endroit aussi charmant. Un homme et 2 femmes profitent avec moi de cet endroit pour se baigner et déguster pain, pastèque et bière. Je suis bien sur convier a partager ça avec eux. Mais pas de cérémonial ce soir-la, car, comme me l'a appris le Lonely Planet, on ne trinque pas a la bière en Géorgie, seulement avec du vin ou de la vodka.

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Je repars au petit matin. Profite de mes dernières routes de montagne et redescend vers la plaine. Une fois sur l'axe principal, je profite du faux plat pour filer a 40 km/h vers mon déjeuner. Les mêmes raviolis que le premier jour. Pas de bol. Puis J'arrive finalement a la frontière azéri, avec 2 jours d'avance sur la fin de validité de mon visa.

Le policier géorgien responsable des sorties me fout la trouille en me disant qu'il y a un problème avec mon visa azéri. Il n'est plus valide que 2 jours donc il faut que j'ai quittée le territoire dans 2 jours. Je lui explique en prenant des pincettes que non, c'est pas comme ça que ça fonctionne un visa. Il y a la durée de validité, c'est a dire le temps pendant lequel vous pouvez vous présenter a la frontière et le temps de durée, c'est a dire le nombre de jours ou vous pouvez rester dans le pays a partir de la date ou vous y entrez. Il appelle son chef, qui semble plus intéressé par le vélo que par un problème qui, de toutes façons, regardent plus les autorités azéries. Il me laisse donc passer tout en me disant que si je me fais refouler, il me faut un tampon pour repasser la frontière dans l'autre sens...

J'arrive donc un peu anxieux aux postes azeris (qui feraient passer un check-point israélien pour l'entrée d'un parc touristique...) mais la, pas de soucis, on me laisse entrer. Soulagé, je me lance a l'assaut de ce nouveau pays.

 

 

La Géorgie m'a donné le sentiment de d'un pays rongé par la rouille, ou tout est vieux et rafistolé. Les stigmates de l'ère soviétiques sont partout sous forme de bâtiments abandonnées (comme en Roumanie), de lignes de chemin de fer désaffectées et pillées de leurs câbles, de gros monument a la gloire de la guerre « 41-45 » (bah oui, on a pas tous les mêmes dates !). Reste que j'ai éviter la capitale et les grandes villes en générale pour m'enfoncer dans les profondeurs de la campagne et de la montagne, donc forcement ça influence ma vision de choses. Mais les paysages n'en sont pas moins splendides et les gens terriblement accueillants, avec la curiosité des turcs en moins, ce qui m'a laisser un peu de répit. J'aurai aimé prendre plus de temps et surtout aller voir les montagnes du grand Caucase, au nord mais se sera pour une autre fois !

 

Avant de sortir du pays, j'arrive a prendre une photo d'un cimetière. Les tombes noires offrent souvent un portrait fantomatique du défunt. Très impressionnant !

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 10:56

 

DATE






Moyenne Ville Nuit Vélo

FRANCE








27/04/2010 J 1 70 km 4 h 20 16.15
Camping sauvage Éclatement de chambre a air arrière
28/04/2010 J 2 50 km 2 h 57 16.95 Nantes Famille – Amis
29/04/2010 J 3 66 km 4 h 4 16.23
Camping sauvage
30/04/2010 J 4 66 km 3 h 39 18.08 Les Ponts de Cé Famille – Amis
1/05/2010 J 5 29 km 2 h 40 10.88
Camping sauvage
2/05/2010 J 6 87 km 5 h 16 16.52
Camping sauvage
3/05/2010 J 7 73 km 5 h 7 14.27 Tours Camping sauvage
4/05/2010 J 8 55 km 4 h 25 12.45 Blois Camping payant
5/05/2010 J 9 40 km 3 h 26 11.65
Camping sauvage
6/05/2010 J 10 90 km 6 h 17 14.32 Orléans Camping sauvage
7/05/2010 J 11 60 km 4 h 17 14.01
Camping sauvage
8/05/2010 J 12 61 km 4 h 11 14.58 La Charité sur Loire Camping sauvage
9/05/2010 J 13 72 km 4 h 42 15.32
Camping sauvage
10/05/2010 J 14 70 km 4 h 38 15.11
Camping sauvage
11/05/2010 J 15 94 km 6 h 17 14.96 Tournus Famille – Amis Perte d´une pièce de la dynamo
12/05/2010 J 16 0 km 0 h 0
Tournus Famille – Amis
13/05/2010 J 17 0 km 0 h 0
Tournus Famille – Amis
14/05/2010 J 18 0 km 0 h 0
Tournus Famille – Amis
15/05/2010 J 19 0 km 0 h 0
Tournus Famille – Amis
16/05/2010 J 20 0 km 0 h 0
Tournus Famille – Amis
17/05/2010 J 21 0 km 0 h 0
Tournus Famille – Amis
18/05/2010 J 22 90 km 5 h 26 16.56
Camping sauvage
19/05/2010 J 23 83 km 5 h 4 16.38 Dole Camping sauvage
20/05/2010 J 24 57 km 3 h 47 15.07 Besançon Camping sauvage
21/05/2010 J 25 86 km 5 h 15 16.38 Montbéliard Camping sauvage
TOTAUX FRANCE
25 jours 1299 km 85.8 h 19 jours roulés
Moyennes : 68.37 km/jours

4.52 heures/jours

15.14 km/h











CUMUL : 1299 km
25 jours

68.37 km/jours
15.14 km/h
19 jours roulés

4.52 heures/jours
85.8 h






 

DATE






Moyenne Ville Nuit Vélo

SUISSE, ALL. ET AUTRICHE








22/05/2010 J 26 82 km 5 h 14 15.67 Bâle Warmshower – Couchsurfing
23/05/2010 J 27 0 km 0 h 0
Bâle Warmshower – Couchsurfing
24/05/2010 J 28 94 km 6 h 13 15.12
Camping sauvage
25/05/2010 J 29 71 km 4 h 54 14.49
Camping sauvage
26/05/2010 J 30 79 km 5 h 57 13.28 Tuttlingen Camping sauvage
27/05/2010 J 31 94 km 6 h 0 15.67
Camping sauvage
28/05/2010 J 32 76 km 4 h 47 15.89 Ulm Camping sauvage
29/05/2010 J 33 89 km 5 h 17 16.85 Donauworth Camping payant
30/05/2010 J 34 79 km 5 h 0 15.8 Ingolstad Camping sauvage
31/05/2010 J 35 66 km 4 h 44 13.94
Camping sauvage
1/06/2010 J 36 66 km 4 h 15 15.53 Regginsburg Camping sauvage
2/06/2010 J 37 53 km 3 h 28 15.29 Straubing Camping sauvage
3/06/2010 J 38 95 km 5 h 50 16.29 Passau Camping sauvage
4/06/2010 J 39 94 km 5 h 28 17.2 Linz Warmshower – Couchsurfing
5/06/2010 J 40 75 km 4 h 37 16.25
Camping sauvage 2 maillons de chaine tordus
6/06/2010 J 41 100 km 6 h 20 15.79
Camping sauvage
7/06/2010 J 42 50 km 3 h 0 16.67
Camping sauvage
8/06/2010 J 43 71 km 5 h 3 14.06 Vienne Camping sauvage
TOTAUX SUI/ALL/AUT
18 jours 1334 km 86.12 h 17 jours roulés
Moyennes : 78.47 km/jours

5.07 heures/jours

15.49 km/h











CUMUL : 2633 km
43 jours

73.14 km/jours
15.32 km/h
36 jours roulés

4.78 heures/jours
171.92 h







DATE






Moyenne Ville Nuit Vélo


SLOVAQUIE ET HONGRIE









mercredi 9/06/2010 J 44 62 km 4 h 19 14.36
Camping sauvage
jeudi 10/06/2010 J 45 86 km 5 h 34 15.45 Gyor Chez l'habitant
vendredi 11/06/2010 J 46 71 km 4 h 48 14.79
Camping payant
samedi 12/06/2010 J 47 32 km 1 h 59 16.13
Camping sauvage Éclatement et mort du pneu arrière
dimanche 13/06/2010 J 48 76 km 4 h 50 15.72 Esztergom Camping sauvage
lundi 14/06/2010 J 49 80 km 5 h 22 14.91 Budapest Camping sauvage
mardi 15/06/2010 J 50 94 km 6 h 7 15.37
Camping sauvage
mercredi 16/06/2010 J 51 59 km 3 h 40 16.09
Camping sauvage
TOTAUX SLO/HON
8 jours 560 km 36.65 h 8 jours roulés
Moyennes : 70 km/jours

4.58 heures/jours

15.28 km/h











CUMUL : 3193 km
51 jours

72.57 km/jours
15.31 km/h
44 jours roulés

4.74 heures/jours
208.57 h







DATE






Moyenne Ville Nuit Vélo


CROATIE ET SERBIE









jeudi 17/06/2010 J 52 88 km 5 h 44 15.35
Camping sauvage
vendredi 18/06/2010 J 53 104 km 6 h 17 16.55
Camping sauvage
samedi 19/06/2010 J 54 96 km 6 h 20 15.16 Novi Sad Hôtel
dimanche 20/06/2010 J 55 76 km 5 h 4 15
Chez l'habitant
lundi 21/06/2010 J 56 75 km 5 h 24 13.89 Belgrade Camping sauvage
mardi 22/06/2010 J 57 39 km 2 h 23 16.36
Hôtel Changement des 4 patins de freins
TOTAUX CRO/SER
6 jours 478 km 31.2 h 6 jours roulés
Moyennes : 79.67 km/jours

5.2 heures/jours

15.32 km/h











CUMUL : 3671 km
57 jours

73.42 km/jours
15.31 km/h
50 jours roulés

4.8 heures/jours
239.77 h







DATE






Moyenne Ville Nuit


ROUMANIE







mercredi 23/06/2010 J 58 75 km 5 h 18 14.15
Camping sauvage
jeudi 24/06/2010 J 59 102 km 6 h 7 16.68
Camping sauvage
vendredi 25/06/2010 J 60 108 km 6 h 24 16.88
Camping sauvage
samedi 26/06/2010 J 61 116 km 7 h 10 16.19
Camping sauvage
dimanche 27/06/2010 J 62 100 km 6 h 7 16.35
Camping sauvage
lundi 28/06/2010 J 63 103 km 6 h 19 16.31 Tournu Maguilere Camping sauvage
mardi 29/06/2010 J 64 59 km 4 h 38 12.73
Camping sauvage
TOTAUX ROUMANIE
7 jours 663 km 42.05 h 7 jours roulés
Moyennes : 94.71 km/jours

6.01 heures/jours

15.77 km/h











CUMUL : 4334 km
64 jours

76.04 km/jours
15.38 km/h
57 jours roulés

4.94 heures/jours
281.82 h







DATE






Moyenne Ville Nuit


BULGARIE







mercredi 30/06/2010 J 65 87 km 6 h 2 14.42 Ruse Camping sauvage
jeudi 1/07/2010 J 66 44 km 3 h 25 12.88 Kubrat Camping sauvage
vendredi 2/07/2010 J 67 89 km 5 h 53 15.13
Camping sauvage
samedi 3/07/2010 J 68 108 km 6 h 29 16.66
Camping sauvage
dimanche 4/07/2010 J 69 102 km 6 h 23 15.98 Burgas Camping sauvage
lundi 5/07/2010 J 70 52 km 3 h 31 14.79
Camping sauvage
mardi 6/07/2010 J 71 67 km 5 h 18 12.64
Camping sauvage
DATE






Moyenne Ville Nuit Vélo
TOTAUX BULGARIE
7 jours 549 km 37.02 h 7 jours roulés
Moyennes : 78.43 km/jours

5.29 heures/jours

14.83 km/h











CUMUL : 4883 km
71 jours

76.3 km/jours
15.32 km/h
64 jours roulés

4.98 heures/jours
318.83 h







 

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 07:16

 

Je quitte donc Erzurum au petit matin, après une énième réparation de chambre a air... Depuis que j'ai commencer les crevaisons en Cappadoce, ça ne me quitte plus. Sans doute de micro-épines restée dans les pneus malgré mes tentatives de nettoyage.

Je commence par me casser les dents sur une large route en travaux avec un fort vent de face, mais très vite, je trouve la bifurcation que je souhaitais vers les montagnes... et je commence a grimper, un peu, sans plus. Je sens quand même la fatigue de la nuit blanche et je me gave de sucrerie pour trouver un peu d'énergie. Une fois la vallée derrière moi, le paysage change très vite et m'offre de superbes alpages plutôt escarpés. Sans vraiment m'en rendre compte, j'arrive en haut, ou un panneau avec le nom du col et son altitude m'indique que j'ai dépassé 2000m. Puis ça commence a descendre, un peu, beaucoup, terriblement. Je n'avais pas vraiment vu sur la carte que j'allais descendre autant. Je sais qu'il me faudra remonter tout ça le lendemain mais j'en profite quand même. Le vélo sans pédaler, c'est tellement jouissif que ça devrait être un privilège divin ! Et effectivement, je ne pédale (presque) plus jusqu'au soir. Je vise un grand lac visible sur la carte, pour le soir, mais quand j'y arrive, surprise, la route qui le longe monte abominablement haut au-dessus de lui. Ça me permet quand même quelques belles photos.


RIMG3622

Ca a de la gueule, non ?

Une fois de l'autre cote, je trouve un petit coin tranquille ou je peux poser la tente et me baigner. Je mange et tombe de sommeil dans la foulée. 121 km en 7h06 quand même !

RIMG3627

 

La fatigue du car est encore la au matin et j'avoue que je glanderai bien une journée entière dans ce petit coin charmant. Je passe la matinée a m'occuper du vélo, bouquiner, écrire une ou deux cartes postales puis je vais demander de l'eau a une maison un peu plus loin mais il s'avère que c'est un restaurant. Donc restau... qui m'arnaque grossièrement en me demander 25 Lira (13 euros) pour un kofte. Je paye en gueulant, donc il me rend 5 Lira mais ça fait toujours 10 de trop... A chaque fois qu'on essaye de me plumer, je fais la grimace mais je paye, maudissant ma bonne éducation qui m'empêche de faire un scandale ou même de partir en laisser ce que j'estime juste (encore faut il avoir de la monnaie). Mais je me soigne !

Je repars donc, ça descend encore et encore. Les roches nues qui m'accompagnent de chaque cote de la route se resserrent de plus en plus et j'avoue que j'ai penser finir la journée au centre de la terre. Mais quelle beauté ! A vous faire regretter de ne pas être géologue !

RIMG3631



Vers 600m, je bifurque et commence a remonter une nouvelle vallée, tout aussi belle. Je me pose tôt, officiellement a cause de la pluie (pas bien méchante en faite), officieusement car je suis complètement pris dans un roman ( Les révoltés du Bounty). Mon aventure me paraît bien ennuyeuse a coté!

Je finis d'ailleurs le bouquin le lendemain midi et repars avec Tahiti et la marine anglaise dans la tête...

La nuit suivante n'est pas génial et je me réveille nauséeux. Pas de doute, c'est une indigestion. La boite de concentré de tomate ouverte il y a quelques jours a due tournée... Délogé par le soleil qui chauffe la tente comme un four, je fais péniblement 5 km en arrière pour aller trouver un point d'eau et une mosquée ou demander asile. Celle-ci est fermée mais, comprenant mon état, le voisin me propose une pièce de sa maison ou je vais dormir tout la journée et la nuit suivante en laissant faire les antibiotiques et en tentant de récupérer progressivement l'usage de mon système digestif...

 

RIMG3640

Mes bienfaiteurs


Je repars le lendemain matin, guéri mais un peu faible car je ne peux pas manger autant que d'habitude... Je me traine toute la matinée et c'est seulement a midi que je comprends que je viens de gravir 900m de dénivelé. Après un petit restau ou je trouve du riz (et ou je paye le vrai prix!), je cherche un coin a l'ombre pour laisser passer la chaleur du début d'après-midi mais point d'arbre a l'horizon pendant des km. Je m'abrite finalement au coin d'une maison abandonnée et passe un moment avec les officiers d'un char posté la, qui m'offrent de l'eau et des biscuits. Même sorti des montagnes, les paysage sont encore beaux.

Le lendemain, ça redescend enfin un peu. Mais vers 15H, il me faut trouver ce l'eau et un coin tranquille car le contre coup de l'indigestion se transforme en belle tourista en bonne et due forme. Quelqu'un la haut a décidé que je ne traverserai pas la Turquie en buvant l'eau du robinet sans au moins une journée de colique !

 

Le lendemain, je me soigne au riz et je vais même jusqu'à prendre la plus infâme des médecines : le coca-cola ! Au moins, ça semble efficace et je fais le tour d'un grand lac très paumé avec beaucoup de plaisir :

RIMG3653

Arrivé de l'autre cote, je demande mon chemin pour la frontière d'Aktas. On me répond qu'elle est fermée. Il me faut aller jusqu'à Posof. Bon... Premièrement, j'avais prévu la frontière de Posof dans l'itinéraire originel. Deuxièmement, je savais que la frontière d'Aktas était bien plus petite et pouvait se retrouver fermée. Troisièmement, j'aurai pu demander a quantité de personnes avant de finalement décider d'aller vers celle-ci... Mais que voulez-vous ? « Quand on est con... »

J'ai donc fait un détour de 200 km, mais c'était bien joli. Et je reste dans les temps pour arriver a la frontière azéri a temps... Donc c'est pas bien grave...

Je loupe quand même un endroit qui a l'air assez fabuleux :

RIMG3664
Il y a un chateau en ruine au fond

Mais mon coin pour ce soir la n'est pas mal non plus, avec vu sur le pentes vertes foncees d'en face.

Le jour suivant est marque par l'ascension d'un joli col (2540m, mais je suis parti de 2000m seulement) qui m'offre de superbes vues. Les touristes turcs en visite dans la région me prennent en photos. Certains bergers aussi, quand d'autres m'arrêtent en pleine cote pour me demander une clope !

Le soir venu, je suis a quelques km de la frontière géorgienne.



Bilan

La Turquie est sans conteste le plus beaux pays traversée jusqu'ici. L'accueil des gens est super et le pays n'est pas si cher. Et il y a tellement a voir !

On m'avait mis en garde contre les chiens. Les chiens errants on trop peur car ils ont l'habitude de recevoir des pierres. Sauf quand ils sont en meute, mais ils aboient et vous courent après mais n'ont jamais essayé de me mordre. Les chiens domestiques peuvent être plus agressifs mais dans les deux cas, ils ne font que défendre un territoire, donc il suffit de continuer a rouler et de sortir de cette zone. Il n'y a pas de mauvais chiens, ils n'y a que de mauvais maitres !

Mais j'aurais volontiers doubler le nombre de chiens pour diminuer celui des enfants et ado. Si seulement une minorité m'a cause des soucis (jets de pierre ou tripatouillages du vélo), je ne suis pas prêt d'oublier ce mois sans béquille ! Sales gosses !

J'ai presque exclusivement bu l'eau du robinet. A Istanbul, elle a vraiment un sale goût, et plusieurs personne ont eu la tourista dans mon hôtel. Mais mon estomac s'est sans doute habitué progressivement aux eaux de qualité moyenne en traversant l'Europe. Dans les montagnes, il n'y a pas de soucis, l'eau de source est probablement meilleure que celle que vous avez chez vous. Enfin, ceci est juste mon expérience, protégez-vous quand même, surtout si vous débarquez d'un avion...

Un point positif pour la Turquie : il y a toujours un turc pour vous aider. Point négatif : il y a toujours un turc ! ;) Ma mère s'inquiétait dans un mail en supposant que j'avais du traverser des contrées un peu désertes. Rien de plus faux. Ce pays est grand mais rempli de gens. C'est parfois dur de trouver un coin sans personne pour planter la tente ou satisfaire un besoin naturel.

Bref : a pied, a cheval, en vélo ou en ce que vous voulez, visitez la Turquie !

 

DATE

KM


Moyenne du jour Ville Nuit Vélo
7/07/2010 J 72 89 5 h 55 15,04
Camping sauvage
8/07/2010 J 73 49 2 h 55 16,8
Camping sauvage
9/07/2010 J 74 70 4 h 28 15,67
Camping sauvage
10/07/2010 J 75 78 5 h 7 15,24 Istanbul Hôtel
11/07/2010 J 76 0 0 h 0
Istanbul Hôtel
12/07/2010 J 77 0 0 h 0
Istanbul Hôtel
13/07/2010 J 78 0 0 h 0
Istanbul Hôtel
14/07/2010 J 79 0 0 h 0
Istanbul Hôtel
15/07/2010 J 80 0 0 h 0
Istanbul Hôtel Installation de la roulette guide-chaine
16/07/2010 J 81 0 0 h 0
Istanbul Hôtel
17/07/2010 J 82 20 1 h 44 11,54
Camping sauvage
18/07/2010 J 83 68 4 h 20 15,69 Iznic Camping sauvage Casse de la chaine
19/07/2010 J 84 69 4 h 24 15,68 Bilecik Camping sauvage
20/07/2010 J 85 35 3 h 15 10,77
Camping sauvage Renfort et fixation des tubes de chaine
21/07/2010 J 86 101 5 h 41 17,77 Eskisehir Camping sauvage
22/07/2010 J 87 60 4 h 6 14,63 Ayazini Camping sauvage
23/07/2010 J 88 87 4 h 48 18,13 Afyon Camping sauvage
24/07/2010 J 89 92 5 h 58 15,42
Camping sauvage
25/07/2010 J 90 94 5 h 35 16,84
Camping sauvage
26/07/2010 J 91 96 5 h 39 16,99 Cihanbeyli Camping sauvage Casse de la béquille ( *»##*&%*@!!)
27/07/2010 J 92 108 6 h 12 17,42
Camping sauvage Casse de la béquille réparée..
28/07/2010 J 93 41 3 h 6 13,23 Belisirma Camping payant
29/07/2010 J 94 87 6 h 8 14,18
Camping sauvage
30/07/2010 J 95 75 5 h 32 13,55 Goreme Camping sauvage
31/07/2010 J 96 64 4 h 52 13,15
Chez l'habitant
1/08/2010 J 97 41 2 h 30 16,4 Kayseri Bus
2/08/2010 J 98 121 7 h 6 17,04 Erzurum Camping sauvage
3/08/2010 J 99 28 1 h 25 19,76
Camping sauvage Changement des patins arrière
4/08/2010 J 100 76 5 h 43 13,29
Camping sauvage
5/08/2010 J 101 5 0 h 18 16,67
Chez l'habitant
6/08/2010 J 102 72 7 h 32 9,56 Gole Camping sauvage
7/08/2010 J 103 55 3 h 43 14,8
Camping sauvage Redécoupage de la gaine de dérailleur avant
8/08/2010 J 104 73 5 h 59 12,2
Camping sauvage Remplacement de la pile du compteur
9/08/2010 J 105 93 6 h 49 13,64 Damal et Posof Camping sauvage

 

 

TOTAUX TURQUIE
34 jours 1947 km
130,83 h          CUMUL :
6830 km 15,03 km/h

 

 


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